La Formule 1 perd aujourd’hui un grand pilote, une légende. La famille de la F1 à travers le monde et les amateurs de courses en général s’attriste. Niki Lauda, l’une des figures les plus représentatives de l’automobile et de la course sur asphalte, est décédé à 70 ans à Zurich. L’ancien pilote McLaren et Ferrari né à Vienne en Autriche le 22 février 1949, et est décédé donc en Suisse le 20 mai 2019. Il a occupé le poste de président non exécutif de l’équipe F1 Mercedes jusqu’à sa mort. Il fût trois fois champion du monde de F1, Lauda avait été très actif même après son retrait des circuits. Dans sa carrière, Niki a disputé 171 grands prix, en remportant 25. Un pilote d’un niveau supérieur, d’une telle froideur qu’il a mérité le surnom d’ordinateur « computer ».
Une carrière mémorable
Les débuts en Formule 1 remontent à 1971, curieusement lors de l’étape autrichienne du Cirque. Les années de vaches maigres en mars et BRM (où il a été embauché en tant que pilote payant) ont été un étrange prélude à l’une des carrières les plus pyrotechniques de tous les temps, qui conduira Niki Lauda à remporter deux titres à bord de Ferrari. Tout cela a précédé la première retraite, qui s’avérera alors seulement momentanée. L’Autrichien retrouvera la piste au volant d’une McLaren qui lui rendra le sourire, le mettant en position de remporter le championnat du monde 1984. Niki Lauda laisse cinq enfants et un vide infranchissable dans le monde de l’automobile.
Un gentleman, mais aussi un rebelle. Dans sa jeunesse, Lauda a défié sa famille aisée qui n’avait pas l’intention de le soutenir dans sa passion pour la course automobile. Il a entre autre fonder deux compagnies aériennes.
